La nuit rechigne à dormir
Dans son manteau de cachemire
Solitude manifeste
Quand la grande déleste.
Toi qui croyais que la vie bouge
Gravée à ta peau fer rouge
Une idée obsolète
Personne ne guette…
Des regards tous en carton
Des sacs de bonnes figures
Des statuettes de santons
Promènent des voitures,
Toi qui croyais que la vie rit
Maintenant tu sais qu’elle pleure
Loin des vestes des amis
Jamais là à l’heure…
La lune est un cerf-volant
Et toi bête marionnette
Tu vois pas les fils à crans
Tu vois pas les fils,
La lune est un cerf-volant
Et toi bête marionnette
Tu vois pas les fils à crans,
tu défies le vent…
Le paysage vire à l’oblique
Te voilà en avalanche
Sur les pistes oniriques
De ce vieux dimanche,
Toi qui croyais que la vie glisse
Maintenant tu sais qu’elle caille
Quand l’bonheur se dévisse
Et file ton chandail…
Un deux trois et puis s’en vont
On reviendra au spectacle
Applaudissements de fonds
Sympa ta débâcle!
Toi qui croyais que la vie joue
Maintenant tu sais qu’elle perd
Que tout le monde s’en fout
On te rangera pieds en l’air.
La lune est un cerf volant
Et toi bête marionnette
T’as pas vu les fils à crans
T’as pas vu les fils
La lune est un cerf volant
Et toi bête marionnette
T’as pas vu les fils à crans
Qu’on cédés au vent.
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